Enjeu fondamental des temps modernes, l'argent investit tous les espaces socio-temporels. Sa possession engendre le pouvoir. Dans le contexte de la mondialisation économique, la marchandisation de toutes les activités humaines devient un des signes du temps. Dans les sociétés africaines, la sacralisation de l'argent au quotidien se traduit par un besoin de réussite sociale, par un goût du confort matériel et financier.
L'argent se présente, dès lors, comme un phénomène "social total" pour reprendre l'expression de Mauss. L'analyse du rapport des individus à l'argent peut nous révéler les phénomènes de recomposition, les logiques et les pratiques à l'oeuvre ainsi que les signes d'anomie sociale ou de décrépitude des institutions. Une question se pose: L'emprise de l'argent débouche t-elle sur une marchandisation des rapports sociaux? Cette question appelle d'autres interrogations non moins intéressantes. Quelles sont les conséquences de cette emprise de l'argent sur les logiques et les valeurs communautaires? Entraîne t-elle une (re)construction de l'identité féminine ? L'argent prime t-il sur la communauté, l'Etat, le groupe et le travail ou les acteurs procèdent-ils à une compénétration de ces différents pans de la réalité sociale? L'objectif de cet article est d'appréhender (expliquer et comprendre) le rapport des femmes sénégalaises à l'argent dans un contexte de précarité, de mondialisation économique et de crise sociétale tout en adoptant une démarche comparative.
Ce travail sera basé sur cette hypothèse suivante: L'argent, objet de convoitise, participe à la production et à la reproduction du social. Cette hypothèse générale sera scindée en deux hypothèses spécifiques:
La sacralisation de l'argent dans un environnement marqué par la précarité engendre des effets pervers.
Dans leurs pratiques et leurs représentations sociales, l'argent se présente comme une "divinité toute puissante" (I), comme un phénomène ambivalent (II), comme un cadre d'expression de stratégies opportunistes (III), comme un tout social (IV).
I. L'argent, "une divinité puissante":
Un rapide "survol" de textes composés par deux célébres chanteurs sénégalais [3] nous montre que cette sacralisation de l'argent rythme intensément la vie de millions d'hommes et de femmes.
Youssou Ndour: " En vérité, l'argent est agréable... Si j'en avais des sac remplis, ça m'empêchera de dormir..."
Baaba Maal: " La quête de la richesse fatigue tout le monde... Certains se faufilent dans les bureaux, d'autres se bagarrent dans les bus... La quête de l'argent fatigue beaucoup de personnes..."
Cette sacralisation de l'argent correspond à une époque ou la pauvreté devient grandissante. Paradoxalement, l'imagination créatrice ne semble pas être en panne. Tous les moyens sont bons pour avoir cette "divinité toute puissante".
D. Seck, commerçante saint-louisienne tout comme N. Barre sont convaincues que l'argent constitue un instrument de valorisation de soi et est la "clé de toutes les portes". Pour l'une,"tous les besoins qui se trouvent dans ce monde se règlent avec l'argent. Si tu as de l'argent, tu as moins de blocage. L'argent, c'est la clé". Pour l'autre,"l'argent n'est rien. Mais de nos jours, il est le passeport pour la réussite et l'intégration sociale de tout un chacun."
La monétarisation des rapports sociaux engendre un culte de l'argent. Sa possession est signe de puissance; il permet à l'individu de jouir de l'estime et de la considération de son entourage. Cette sacralisation de l'argent se traduit chez la plupart des femmes par le culte de l'homme riche. Dans les cérémonies familiales telles que les mariages, les baptêmes, les pratiques ostentatoires montrent qu'au delà du "rituel social" (sentiment de solidarité et de partage, logiques de réciprocité...), l'enjeu fondamental est la valorisation de soi.
Les hommes se voient de plus en plus contraints d'avoir une situation financière satisfaisante car les liens matrimoniaux sont de plus en plus basés sur l'argent. Cette propension à privilégier l'argent dans les liens matrimoniaux accroît la crise d'identité masculine car avec la crise économique et l'aggravation du chômage, nombreux sont les jeunes qui ne pensent qu'à la "survie". Ce qui explique le prestige social des émigrés du fait de leurs avantages comparatifs dans le domaine financier: "L'argent, c'est la clé de toutes les portes. Si tu n'as pas d'argent, tu es foutu. Tu peux sortir avec une fille pendant quinze ans. Si tu n'as pas d'argent, un modu modu [émigré] débarque, il a de l'argent. Sans te comprendre, la fille te quitte", nous explique Habane, un jeune commerçant.
II. L'argent ou l'ambivalence des situations:
En sondant les représentations et les pratiques sociales de ces actrices de l'économie populaire, l'ambivalence de ce phénomène social apparaît clairement. La fascination que l'argent exerce contraste avec la crainte qu'il suscite.
Ainsi, l'argent est tour à tour considéré comme un fondement de la réussite sociale, comme un moyen de reproduction des liens sociaux, comme synonyme de belle vie, comme une condition de possibilité de l'activité commerciale comme un facteur destructurant les liens sociaux et générateur de pratiques corruptrices, comme la mère de tous les vices, comme l'incarnation de satan sur terre.
Comme le souligne B. Ly [4], le processus de rationalisation des sociétés sénégalaises est tel que le statut de l'individu dépend principalement de l'activité professionnelle exercée. Dans nos sociétés caractérisées par une destructuration des castes et des ordres, un travail socialement valorisant est un élément important dans la construction et l'accomplissement de la personnalité. Il s'ensuit une quête de l'argent qui, fort heureusement, entraîne l'apparition de nouveaux acteurs économiques hommes et femmes. Ces femmes développent des PME, se lancent dans le commerce international et utilisent les bénéfices tirés de leurs activités marchandes pour satisfaire les besoins du groupe (assistance aux parents, dépenses quotidiennes...)
La majorité des femmes recourent à l'économie populaire et investissent plusieurs domaines: restauration, lavandières, vente de poisson, friperie, import-export, teintures.[4]
A) L'argent comme facteur de reproduction et de destructuration des liens sociaux:
Pour fructifier l'activité commerciale, l'épargne est nécessaire. Mais pour les femmes commerçantes, l'épargne ne doit pas cependant mener à l'avarice et à l'individualisme nocif. Les bénéfices tirés du commerce doivent, selon elles, servir à la parentèle. L'accumulation n'a de sens que si elle est redistribuée à la communauté. Par conséquent, l'attitude consistant à "garder des millions dans les banque et à vivre dans l'austérité relève de l'ingratitude et n'est pas signe de réussite sociale. Dès lors, l'une des préoccupations de ces femmes est de s'acquitter des obligations de parenté conformément au principe de la redistribution: "Avec l'argent, je pense venir en aide à ma famille car je suis un soutien de famille. Mon mari ne travaille pas et ma mère est paralysée", affirme A. Amar, vendeuse de poisson.
L'importance que revêt l'argent dans la "gestion" des relations sociales montre que les sociétés africaines ne banalisent pas le social. C'est tout l'enjeu de l'imposition des modèles néolibéraux qui préconisent un ajustement de l'homo africanus par une disjonction entre l'être et l'avoir, le lien et le bien, la communauté et le marché. Or, une analyse en profondeur des réalités intrinsèques et extrinsèques de l'économie populaire révèle que la logique marchande n'est pas incompatible avec les entours socioculturels du fait de la capacité des acteurs sociaux à procèder à une compénétration des différents capitaux. Le système tontinier, construction ancienne tournée vers l'autogestion, leur permet, par exemple, de développer une forme d'épargne palliative, de résoudre certaines contingences matérielles et de reproduire les liens sociaux.[4]
Ce réenchâssement de l'économique dans le social est considéré de plus en plus comme une solution face à la crise de sens dans les pays du Nord. Contre la puissance destructrice de "l'argent officiel" qui profite plus à l'Etat, aux multinationales qu'aux citoyen-nes et qui réduit le travail à sa seule dimension marchande ("ce qu'on doit faire pour gagner de l'argent sans égard à ses effets négatifs"), Panhuys H. et Verhelst T.[5] proposent une autre approche de l'argent dans les sociétés occidentales: éviter le gaspillage, prendre en considération le principe de la redistribution, retourner vers le minimum vital par opposition au modèle consumériste pour une conception plus humaine de l'argent. L'argent étant avant tout une réalité humaine.
Cette "valorisation du collectif" ne doit pas masquer l'existence d'une accumulation de type privatif. L'individualisme nocif, signe d'une destructuration des liens sociaux, apparaît comme une des conséquences de cette sacralisation de l'argent.
Selon A. Ndiaye, vendeuse de fruits, "l'argent gagné honnêtement est indispensable et la richesse ne doit pas pousser à l'orgueil et au mépris des pauvres."
B) L'argent, synonyme de belle vie, de pouvoir mais aussi à l'origine de tous les vices:
Synonyme pour certaines femmes de "belle vie", l'argent est un instrument de valorisation de soi. B. Diack, saint-louisienne, vendeuse de friperie affirme: "L'argent que je peux avoir de mon activité commerciale, j'achèterai de beaux tissus et de la nourriture car on ne demande que la "la belle vie"! Et la belle vie, c'est selon moi, manger à sa faim et s'habiller de la manière la plus correcte et la plus belle". Cette conception "instrumentale" de l'argent est basée sur l'idéologie selon laquelle, "c'est la personne qui possède l'argent et non l'inverse". D'autre part, elle participe à la reproduction du modèle de la femme soumise et corrollairement à la perennisation de la domination masculine. En effet, la socialisation conduit à une construction de l'identité féminine. Au nombre des qualités feminines appréciées, une bonne "corporéité": la cocquetterie, l'aisance... qu'elles entretiennent en utilisant l'argent provenant du commerce informel. Cependant, la féminisation de la pauvreté et la précarité des activités rémunératrices sont telles que la recherche du mari idéal (riche) apparaît comme l'unique recours; ce qui peut contribuer à accroître la subordination de la femme du fait de son manque d'autonomie financière.
La possession de l'argent engendre le pouvoir, accroît le capital social et réduit les zones d'incertitude: "Quand tu as de l'argent, tu es l'ami de tout le monde, le frère de tout le monde, le cousin de tout le monde. Quand tu n'as pas d'argent, tu n'es rien et tu ne vaux rien. Même ta famille te rejette..."
Si la quête de l'argent rythme intensément le quotidien de nombre de femmes, toutefois, elles pensent que l'accumulation ne doit pas être en contradiction avec l'environnement socioculturel dans ses composantes fondamentales que sont Dieu, le père, la mère, la famille, l'éthique. Pour certaines femmes, l'argent entraîne un effondrement des valeurs morales et religieuses: "L'argent, c'est bon. C'est mauvais. ça peut mener à la dérive car l'argent c'est le satan en personne.", affirme S. Loum, vendeuse de riz tandis que A. Camara, pense que "l'argent est synonyne de satan. [qu']il faut savoir le gérer avec droiture". A travers cette crainte de l'argent, transparaît la permanence de la foi, l'angoisse de la mort et de l'au delà et une "conscience de crise". A. Tévéodgéré cite un passage qui recoupe la même conception: "Ne me donne ni indigence ni opulence, laisse moi gagner ma part de pain de crainte qu'étant comblé je m'apostasie et me dise "qui est Yahvé"? ou encore qu'étant indigent, je me dérobe et ne profane le nom de Dieu". Ce retour à l'éthique apparaît comme un remède pour pallier les effets négatifs dus à la primauté de l'argent; il est révélateur en même temps de cette conscience de crise. Ce malaise étant lié au triomphe du capitalisme à l'échelle planétaire: "Tel est le débat fondamental. Comme on le voit, il porte sur la légitimité du capitalisme en expansion. Il s'agit en définitive, du retour à l'éthique dans un contexte mondial ou domine la religion de l'argent"
III. Précarité, crise de "l'argent" et stratégies opportunistes: les femmes également "dans le jeu"
La réussite sur le plan matériel devient de plus en plus une exigence fondamentale. Un téléfilm sénégalais "Ibra l'Italien" montre des femmes désireuses d'avoir un confort matériel et financier qui développent des stratégies matrimoniales à l'endroit des émigrés sénégalais VI (venant d'Italie), VA (Venant d'Amérique) et VF (Venant de France). Comme le dit le proverbe pulaar, "les personnes seraient comparables à des grenouilles, elles ne recherchent que l'humidité"
La plupart des femmes commerçantes interrogées considèrent l'argent comme "la clé de toutes les portes". Cette sacralisation de l'argent peut expliquer le foisonnement de pratiques corruptrices dictées par l'appât du gain pour assurer une rapide transition entre le groupe d'appartenance et le groupe de référence parfois sans égard à l'éthique et au droit: "On ferme les yeux devant "les billets" ou les cadeaux rapportés par les jeunes filles et parfois par les femmes. Tant pis pour la moralité, pourtant élévée au rang de valeur fondamentale..." [10]
Ce culte de l'argent facile est l'un des avatars du principe de la réciprocité, selon A. Marie [11]. La pression sociale engendre une "logique de la dette" et, par crainte d'ostracisme social, l'accumulation de biens publics à des fins particulières ou pour les besoins du groupe.
Cependant, il importe de ne pas "cèder" à la dramatisation à outrance. "La richesse en hommes" continue d'être la principale richesse. C'est ce réenchâssement de l'économique dans le social que nous allons analyser dans la dernière partie en traitant des aspects tels que l'articulation entre logiques sociales, logiques marchandes et mondialisation.
IV Argent, femmes, logiques marchandes, mondialisation et logiques sociales: la "fausse querelle"
Les pratiques marchandes, certes, sont caractérisées par l'importance de la composante éonomique et financière (l'argent). Mais une analyse des bases socio-anthropologiques du commerce féminin montre que le commerce des "choses" se fait consubstanciellement avec le commerce des "personnes".
D'une part, la quête de l'argent s'opère par une réappropriation des valeurs sociales et culturelles; ce qui requiert une connaissance profonde de l'univers socioanthropologique qui environne le commerce. D'autre part, il s'agit également pour ces femmes d'avoir de la clientèle, de la fixer et d'aller au delà de la relation vendeur-acheteur "car on ne sait jamais". L'intelligence, l'esprit coopératif, le sens de l'humour, le contact facile, la capacité à convaincre les clients de la qualité de la marchandise à l'aide de belles paroles sont des astuces qu'utilisent les femmes pour écouler facilement leurs produits. A. Ndiaye considère le commerce et toute "pratique de l'argent" en général comme un fait éminemment social: "Le marketing véritable, c'est le don. Quand tu veux faire du commerce, il faut être ouvert et humble. N'offenses pas les clients mais gages les de belles paroles. Regardes ce client, il est venu, il a demandé des goyaves; mais comme c'est un client, je lui ai donné gratuitement cinq goyaves. Tu vois, il est content. Il va revenir la prochaine fois" et avec lui la parentèle, les amis... A un niveau plus global, la mondialisation fait l'objet d'une "réappropriation" par les femmes "d'en bas". A notre avis, il importe d'analyser en profondeur les mécanismes de régulation ou de "positivation" de la mondialisation économique face à l'abdication ou à la mollesse de l'Etat.
De plus en plus, les migrations internationales féminines se développent. La quête de l'argent pousse des femmes à aller "explorer d'autres cieux". Tout en recherchant des conditions de vie meilleure ou un statut professionnel valorisant, elles contribuent aussi à l'internationalisation de la culture, de l'économie de leur pays...: restaurants sénégalais, salons de coiffure... En même temps, du fait de la libéralisation du commerce import-export, certaines commerçantes bénéficiant de réseaux de "frères" ou de "soeurs" établis dans les principales villes européennes et américaines sont connectées au commerce international. Il faut aussi noter l'internationalisation du système tontinier qui constitue à la fois un "capital de départ" pour les migrations internationales et une source d'investissement à caractère socio-économique pour le terroir ou pour le quartier (construction de forage, de dispensaire...). Par ailleurs, l'usage du magnestocope, de la cassette vidéo, de la téléphonie sur Internet, du courrier électronique soit pour des transactions commerciales internationales ou soit pour aviser les parents restés au pays de l'envoi d'un mandat constituent des formes de "réappropriation" des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Comme on le voit bien, malgré l'emprise de l'argent et la préeminence mondiale du dogme néolibéral, le sens de la communauté, du partage sont fortement ancrés dans les discours et les pratiques des acteurs sociaux.
Conclusion:
L'argent - ce n'est donc pas un phénomène nouveau ni une spécificité de la société sénégalaise - est "considéré comme la clé de toutes les portes". L'emprise de la logique matérialiste ou de la religion de l'argent après avoir causé des ravages dans les sociétés du Nord poursuit son entreprise de destructuration des liens sociaux dans les sociétés du Sud. La mondialisation économique débouche contrairement à l'optimisme des théoriciens orthodoxes vers une mondialisation de la pauvreté. Le déferlement d'ingéniosité, d'imagination créatrice de la part des acteurs sociaux dans des pays comme le Sénégal en proie à de nombreux deséquilibres s'explique par le refus de la pauvreté. La quête de l'argent pour parer à des contingences multiples pousse certaines femmes à s'adonner à des activités économiques qui sont conformes à la morale et à la législation en vigueur. D'autres, à l'opposé, s'adonnent à des pratiques corruptrices.
L'argent n'est pas indétachable des données sociales, culturelles et symboliques qui lui donnent toute sa signification. La conception des femmes de l'argent dépend de leurs perceptions de la famille, de l'amitié, de la culture, de la modernité. Selon les femmes interrogées, l'activité marchande requiert plusieurs qualités dont la capacité de "travailler l'argent" à travers le sens de la famille, la privation, l'entregent et le caractère sociable. L'argent tiré du commerce informel sert principalement à la reproduction des ménages. Cependant, on assiste dans une certaine mesure à des formes de rupture des réseaux sociaux: individualisme nocif, effondrement des valeurs morales...
Dans l'imaginaire de ces femmes, l'argent occupe une place fondamentale: actualisation des rêves et des désirs inassouvis, rapide transition entre le groupe d'appartenance et le groupe de référence, prestige social, lutte contre la précarité des conditions de vie, conquête de la douce bien aimée, perennisation des liens sociaux, standing de vie honorable: "On ne sert pas l'argent. On se sert plutôt de l'argent".
- Notes:
- 1.- Simmel G (1987), Philosophie de l'argent, PUF
- 2.- Cet article reprend quelques données qualitatives et des observations sur l'économie populaire. Voir nos travaux: Dia I.A, (1998)"Stratégies des acteurs et mécanismes de reproduction du secteur informel: les commerçantes et les commerçants de Saint-Louis (marché de Sor), (1999), " Réussite sociale chez les commerçantes et les commerçants du marché de Sor de Saint-Louis: socioanthropologie des représentations sociales et des stratégies" Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal)
- 3.- Musiciens, auteurs compositeurs de renommée mondiale, respectivement chefs d'orchestre du Daande Lenol et du Super étoile de Dakar
- 4.- Ly B., (1996), "Processus de rationalisation et changement des valeurs sociales au Sénégal" in Revue Sénégalaise de Sociologie n°1 UGB Saint-Louis p 48
- 5.- Panhuys H et Verhelst T, (2000), "Vers un nouveau paradigme occidental de la consommation et de l'économie?" in "Diversité des cultures et mondialisation Au-delà de l'économisme et du culturalisme" sous la dir. de Panhuys H. et Zaoual H. Paris L'Harmattan
- 6.- Devey M, (2000), Le Sénégal Paris Karthala
- 7.- Voir J.M.Ela Refus du développement ou échec de l'occidentalisation? Les voies de l'afro-renaissance. Le monde diplomatique octobre 1998 p 3 et
- 8.- Tévéodjéré A, (1977), La pauvreté, richesse des peuples, Paris ed Ouvrières, p 19
- 9.- Ela J.M., (1994), Afrique- L'irruption des pauvres- Société contre Argent Pouvoir Paris karthala
- 10.- Duvey M (idem: 192-193)
- 11.- Marie A., (1995), " Y a pas l'argent L'endetté insolvable et le créancier floué, deux figures complémentaires de la pauvreté abidjanaise" in Revue Tiers-Monde Pauvretés t XXXVI n°142 pp 303-324
- Notice:
- Dia, Ibrahima Amadou. "Femmes sénégalaises et argent: entre "sacralisation", crainte, valorisation de soi et logiques communautaires", Esprit critique, vol.02 no.10, Octobre 2000, consulté sur Internet: http://www.espritcritique.org